
Alors l’épisio, quand tu vois la taille des ciseaux, c’est vrai que ça fait peur, mais rassures-toi, t’as tellement mal avant que tu ne sens rien, en fait.
Je vois une maman avec un 2 ans et demi en train de hurler comme un taré à la caisse du supermarché et je me surprends à lui sourire avec ma bouche rentrée comme ça, la tête inclinée... avec cet air de « t’inquiète , je suis passée par là moi aussi ! »
Et quand je l’ai vu, j’ai senti physiquement l’amour entrer à l’intérieur de moi... Profondément, violemment, plus fort que tout ce que j’avais jamais ressenti avant.
Et j’ai su que j’étais prête à mourir pour lui.
J’ai le cerveau en compote.
Et ce n’est pas juste les hormones... ou le manque de sommeil. Ou le... ou la...
Toujours trop de choses à faire. Les repas, la lessive, les courses, le ménage, laver, frotter, essuyer, fermer, ouvrir, fermer, enfermer, m’enfermer.
Souvent, ca me prend, je me rends compte que je suis nulle comme mère, que je ne le stimule pas assez.... et je panique.
Ma fille de deux ans et demi a eu des problèmes de sommeil, récemment. J’ai donc été debout pendant des heures au milieu de la nuit à lui chanter des berceuses et des berceuses et des berceuses... Et ça finit, en général, par une vieille rengaine : Stop. J’en ai ma claque. TU VAS DORMIR OUI OU MERDE ????
La colère fait tellement de bruit.
Et l’amour si peu.
Tous les jours je commence en Mary Poppins et je finis en Cruella.
Parce que maintenant que j’ai des enfants, c’est comme si j’étais responsable de tous les enfants du monde !
Désolée. Je deviens atrocement sentimentale. Je pleure pour un rien, tout le temps. Ne me dites pas que c’est les hormones !
Avant, j’étais tellement bouleversée quand mon mari était malade ! Maintenant, je me dis juste : Wow génial ! ! Une personne de plus à prendre en charge !!
Je n'ai pas fait l’amour depuis 8 mois !
Quand j’étais célibataire, j’avais toujours peur que quelqu’un s’introduise chez moi la nuit, dans mon appart. Maintenant que j’ai des gosses, j’y pense même plus parce franchement, je ne connais personne qui pourrait traverser le salon dans le noir sans se casser la gueule.
Quand les gens regardent mes enfants, ils disent, « Ben dis donc, vous pouvez pas les renier, hein !! » Et le compliment me rend folle de joie.
Ils m’épatent – me surprennent - tout le temps. Leurs questions, leur perception du monde, et leur amour. Leur amour.